Rencontre littéraire à la Bibliothèque Claude Lévi-Strauss (Paris 19eme)

Rencontre littéraire à la Bibliothèque Claude Lévi-Strauss (Paris 19eme)

Thème : "Quand la musique inspire les écrivains"




Carte blanche de Youn Sun Nah sur Radio France

La chanteuse Youn Sun Nah avait une carte blanche sur France Musique dans le cadre de l'émission "Un Mardi idéal" d'Arièle Butaux

(à écouter en streaminghttp://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/butaux/emission.php?e_id=80000066).

 

Merci à Youn de m'avoir invité....

Ci-dessous, un extrait de mon roman sur le piano de Stéphan Oliva qui a superbement accompagné ma lecture....

 




Fête du livre de Radio France le 26 novembre 2011

Le roman est un des "coups de coeur" des journalistes de Radio France
... et je suis invité à venir signer (éventuellement !) mon livre le samedi 26 novembre.

 

 




Le 25 juin, à la Librairie La Lettre ouverte

Quelques images de la "signature-concert" de mon livre "Un passant ordinaire", à la librairie La Lettre ouverte (Paris 15e)...

Un grand merci à Alain Schmidt (et à toute son équipe), de La Lettre ouverte, pour avoir apprécié mon roman et le "pousser" autant !

Un grand merci à Marc, David, Carmine et Alain, pour le boeuf !

Un grand merci à tous ceux qui sont venus cette fois-là, ou lors des précédentes signatures.

Un grand merci à Youn Sun Nah, qui a réussi à venir, en dépit de son emploi du temps surchargé...

Un grand merci à Emmanuelle, Pascal et Marie-Josée pour les photos...

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pis aussi, pour finir....

 

 




Merci Hubert !

Magnifique concert hier soir (6 juin) d'Hubert-Félix Thiéfaine à la Flèche d'Or...

Je l'ai écrit (pas en ces termes !) dans mon roman, mais la chanson française, c'est globalement pas mon truc... elle me fait l'effet d'un gel antibactérien : propre, aseptisée, sans aspérités (quand les textes accrochent, c'est la musique qui est lisse)... Et puis ma "règle" a ses exceptions, comme HFT, Kanche, Murat, Dominique A... il y avait Bashung, évidemment... J'avoue, je suis plutôt très jazz et très rock ; je n'ai pas gardé beaucoup de place au milieu pour le reste... ;-)

 

 

 

 

 




Enfin !!!

Le 11 mai, mon roman "Un Passant ordinaire", sera publié par les éditions Léo Scheer

Plus d'infos, là :

http://leoscheer.com/spip.php?article2244




Essai d'autoportrait la tête sur les épaules

 




Chichihuahua




Nature morte aux verres à apéritif

 




Ma rentrée jazz et chanson !

Ce n’est pas parce que nous sommes en 2011, qu’il faut s’interdire de parler de quelques disques enthousiasmants parus fin 2010. Je n’ai pu, hélas, écrire ce que j’en pensais faute de place en d’autres lieux … mais ils ont marqué mes dernière semaines. Il fallait que j'en parle quelque part...

Alors voilà :

Giovanni Mirabassi Trio (Gianlucas Renzi, contrebasse, Leon Parker, batterie).
« Live @ the Blue Note – Tokyo », Discographe

Pianiste italien résident à Paris, Giovanni Mirabassi a longtemps été sous-estimé (c’est un euphémisme) par la plupart des chroniqueurs de jazz. Motif : musique trop immédiate, compositeur et pianiste qui tombe dans la facilité, etc. C’est peu dire que je l’ai toujours défendu : produire une musique réputée difficile (le jazz), de qualité, et pouvant séduire également un public profane, est, au contraire une immense qualité. La preuve, une nouvelle fois, avec cet enregistre en public au Japon. Mirabassi, comme la plupart des jazzmen italien, chante. Certes, pas de vocalises ici, mais des thèmes aussi entêtants que des chansons (« NY # 1 », « World Changes », « Here’s The Captain », « My Broken Heart », « It is what it is », « Six For Sex », « Gold and Diamonds »...). ça virevolte, ça swingue, ça fait mouche à tous les coups. Les trois musiciens, montrent que l’on peut encore innover dans la formule pourtant rabâchée du trio classique (piano, contrebasse, batterie). Cet enregistrement est, très certainement, le meilleur de Giovanni Mirabassi. Pour finir, puisque je suis chez moi ici ( ;-)), je me permets de me prosterner devant l’immense batteur qu’est Leon Parker (les aficionados apprécieront spécialement son chorus sur « Here’s The Captain »…). Le stade ultime de la pratique d’un instrument de musique ne s’apprend pas dans les écoles, c’est un fait…

 

 

 

Jean-Philippe Viret/Edouard Ferlet/Fabrice Moreau
« Pour », Mélisse Music

Autre trio classique (piano, contrebasse, batterie), autre illustration que cette formule, la plus usitée du jazz, peut nous livrer sans cesse de nouvelles émotions. « La musique, comment fait-elle pour continuer ? Trouver toujours de nouvelles choses à dire ? Comment fait-elle pour ne pas se taire ? », écrit Nancy Huston dans les notes de pochette. Bonne question en effet ! Ici, ce n’est pas le pianiste qui est leader, mais le contrebassiste, Jean-Philippe Viret. En quelque sorte, c’est un autre angle de vue sur ce que doit être un triangle magique. « On joue de la musique, or c’est peut-être la musique qui se joue de nous ! », dit-il. Ses compositions sont tantôt oniriques, tantôt lyriques (« Not Yet », « Le Ré grave »..). Il y a là de nombreux thèmes qui feraient d’excellentes musiques de films. En attendant qu’un réalisateur s’en empare, ce trio nous invite à nous faire notre cinéma. Mettez qui vous voulez et ce que vous voulez sur l’écran noir de vos nuits blanches, il déroule le tapis (de velours) rouge pour vous.

 

MSG (Rudresh Mahanthappa/Chander Sardjoe/Ronan Guilfoyle)
« Tasty », Plus Loin Music

Saxophone, guitare basse acoustique, batterie : ce genre de formule fait des étincelles. « Débarrassée » du piano, instrument hégémonique s’il en est, il y a de l’espace à prendre (mais aussi des silences à respecter), et, surtout, des braises, sur lesquelles il faut souffler ! Rudresh Mahanthappa, pyromane en chef aux côtés du pianiste Vijay Iyer, s’en donne à cœur joie ici : chaque composition est comme un paquet d’allumettes… ça explose, ça fuse de partout, les métriques ne sont pas souvent carrées, c’est, réellement, un feu d’artifices musical… On pense souvent au « power trio » belge Akamoon (sur « Blackjack », « Installation » et « Traditional » par exemple), une référence hautement recommandable ! Il y a ici une sorte d’alliance parfaite entre l’énergie (la guitare basse de Ronan Guilfoyle propulse des notes telluriques), la mélodie et l’urgence d’une création spontanée. Une sorte d’idéal de ce que le jazz contemporain peut produire aujourd’hui.

 

Karim Ziad & Hamid El Kasri (et de nombreux invités…)
« Yobadi », Accords Croisés/Harmonia Mundi

Excellent batteur, l’algérien Karim Ziad, est l’un des musiciens les plus à mêmes de dresser un pont musical entre le Maghreb et l’Europe. Ce métissage (disons, pour faire simple, celui du Moyen-Orient et de l’Occident) est très en vogue. Les joueurs d’oud que sont Anouar Brahem (surtout), mais également à Rabih Abou-Khalil ou l’égyptien Joseph Tawadros (qui a publié ces dernières semaines le remarquable « The Hour Of Separation » avec John Abercrombie, John Patituci et Jack DeJohnette), excellent à mélanger ces différentes traditions musicales. Dans cet enregistrement, Karim Ziad et Hamid El Kasri s’aventurent sur d’autres terres, celles des Gnawas, les descendants d’anciens esclaves noirs de l’ex-empire du Soudan, que l’on peut rencontrer et écouter au Maroc. Hamid El Kasri joue du gumbri, sorte de basse qu’utilisent les maalem, les maîtres et guides Gnawas. Ce disque, envoutant comme l’est la musique Gnawa, flirte évidemment sur les terres du jazz (on retrouve ici d’immenses musiciens, notamment Linley Marthe, Michel Alibo…), comme l’ont fait excellemment auparavant Randy Weston ou Archie Shepp. Cette musique est un remède souverain contre l’apathie (la musique gnawa, d’ailleurs, est une musicothérapie…). Ecoutez « Banouar » ou « Hajambirika » par exemple, vous allez avoir envie de pousser les meubles !

 

→ Sortie le 20 janvier :

Marcel Kanche
« Vigiles de l’aube » (Cristal Records)

De la chanson française pour finir… on ne m’y prendra pas souvent ! Franchement, une chanson de ci de là chez les auteurs à la mode (allez, un album par-ci, par-là…), mais, dans l’ensemble pas grand chose à sauver (si, par exemple « Hypernuit » de Bertrand Belin ou « Fais-moi une passe » de Olive et Moi). Tout le monde n’est pas Dominique A, Murat, Fersen, Thiéfaine, Manset.. ou Marcel Kanche, le moins connu, sans doute de cette petite bande. Mais on le connaît sans le connaître : « Qui de nous deux », tube de M, c’était lui. Son dernier disque, « Vigiles de l’aube » (Cristal Records), sort dans quelques jours. Chez Kanche, on ne se pousse pas du coude, pas de grosse plaisanterie non plus, pas de poum-poum-tchac (la cavalerie) à la batterie. Les paroles sont poétiques (on pense parfois à Bashung), la musique est subtile. Le résultat est renversant : « Combien d’amis ? », « Les Vigiles de l’aube », « Où est la lande ? »... Les chansons de Marcel Kanche nous emmènent entre chien et loup et nous laissent avant les promesses de l’aube. On n’entend jamais cela à la radio. Curieux non ?
Une petite citation pour finir. Il paraît que Kanche a choisi comme étendard une phrase de Deleuze : « créer, ce n’est pas communiquer, c’est résister ». Ce à quoi il ajoute : « l’unité de mesure d’une résistance est l’Ohm »… Joli non ?
 




Vue de mon oreiller, Bretagne, Noël 2010




Fête foraine

Tournez manège...




Après les grèves (suite)

Est-ce que tout s'efface (2) ?

Quelques restes d'affiches, à Carhaix (Finistère), le 2 novembre....

 




Waouh !

Jazz "total" !

Vous en avez assez du jazz qui susurre, qui reste dans la suggestion, comme à demi-notes ? Alors voilà "Wared" (anagramme de Edward, version anglaise du prénom du leader du quartet, Edouard Bineau). Il s'agit d'un album "total", du genre croque-notes ! Des mélodies belles à se pâmer, de l'énergie qui regorge, qu'elles soient ternaires ou binaires ("Rootless", "Wandering", "Wared", "Black Sheep"...), de la mesure ("Maman Rose"), démesure (précisons : pas  de "post-free", ni de "posture" free ici), il y a tout. Edouard Bineau, Daniel Erdmann, Gildas Boclé, Arnaud Lechantre, et leur invité, Sébastien Texier, revisitent, d'une certaine manière, plusieurs décennies du jazz. "Wared" nous réveille, nous stimule, nous enchante...  A son écoute,  on regrette de ne pas avoir une émission de télévision ou de radio pour le faire connaître, un journal qui pourrait en faire un "appel" en Une... Il mérite tout cela. Et les amateurs de jazz méritent tous de le connaître... Si vous ne l'avez pas, achetez-le. Si vous l'avez déjà... offrez-le !

 




Un grand merci

Un grand merci à Karen Malka, 
dont le disque, qui vient de sortir (Razdaz Records), m'a accompagné durant de nombreuses heures passées à la création de ce site. Priorités aux femmes : parmi les CD que je reçois (pour les chroniquer), j'écoute toujours en premier ceux des chanteuses, quand il y en a. Cet enregistrement se trouvait donc sur le dessus de la pile lorsque je me suis lancé dans l'aventure du site web. On n'est guère dans le jazz ici, seul l'accompagnement, notamment Avishai Cohen, y fait penser, parfois. L'enregistrement s'inscrit plutôt dans une "pop" raffinée, teintées d'influences "world", et, en l'occurrence, israéliennes (Karen Malka, je pense, chante en hébreux). Sa voix suave envoûte en un rien de temps, et ses mélodies font le reste : elles nous emportent. Pour être plus précis, il y a un morceau que j'ai écouté des heures entières : "All And Nothing At All" ("Hakol Vehalo Klum")...

 




Une vie de chat !

Gaspard, la tête dans le sac...

 




Après les grèves

Est-ce que tout s'efface ? (traces fraîches des manifestations deux jours après la dernière). 

 




Jour de grève

Dans l'attente hypothétique du train, mieux qu'un rayon de soleil, un arc en ciel au dessus de la gare de Tonnerre !




Jeu de réflexion

Sauras-tu trouver le siège du PS ?




Les manifestations contre les retraites

Les manifestations contre les retraites.... vues de devant...

(La CGT a tout fait pour donner envie de descendre dans la rue !)

 

et vues de derrière...